Austérité libérale : privatisation au peuple et Klondike à l’élite
Si il est correct de dire que le journalisme renforce la démocratie, alors cette article de LÉO PAUL LAUZON du Journal de Montréal est un excellent exemple du journalisme, défense de la démocratie.
Lors des réunions ministérielles, à les quels je peux assister, je l’ai dit à nos membres que l’offre du gouvernement du Québec est pas une négociation, mais une attaque. Une attaque non seulement contre les travailleurs du secteur public, mais aussi a nos valeurs et de la société que ces type des valeurs nous permettent à vivre dans.
En lisant l’article de M. Lauzon garder cela à l’esprit. La grande dépression des années 30 aux États-Unis a été en partie provoquée par l’austérité. Pendant la grande dépression le gouvernement américain a adopté la Loi Wagner (National Labor Relations Act de 1935), qui a établi les droits des employés à organiser, rejoindre ou aider les syndicats et de participer à la négociation collective par le biais de leurs représentants.
The Wagner Act of 1935 states that unequal bargaining power between employees andemployers leads to economic instability…
Austérité libérale : privatisation au peuple et Klondike à l’élite
Par: LÉO PAUL LAUZON
Pour les libéraux de Philippe Couillard et de Martin “Rocky” Coiteux, il y a un gros problème de déficit et de dette publique quand vient le temps d’investir dans nos services publics, mais il n’y a aucun problème de dette et de déficit quand il faut “impérativement” financer, à même des fonds publics puisés dans le portefeuille des contribuables, les patentes doctrinaires des mines, des pétrolières, des pharmaceutiques, des médecins, des pharmaciens, des jeux vidéos, des nantis, etc. C’est en agissant ainsi que nos charlatans politiques et affairistes prétendent que l’on va créer de la richesse. Pour ces opportunistes, c’est, par le biais de fonds publics, en subventionnant le privé, que l’on va s’enrichir. Et, découlant de leur niaiserie, c’est en finançant publiquement des services publics que l’on va s’appauvrir.
écoles privées
Épargner les écoles privées, soit les plus subventionnées au pays, pour mieux bûcher sur les institutions d’enseignement public. 500 millions $ en subventions publiques par année aux écoles privées au Québec alors que l’Ontario ne verse rien à ces lieux de haut savoir privés.
Les médecins
Grâce à la manière douce : « Québec s’entend avec les omnipraticiens. Les médecins de famille n’auront pas de quotas de patients à respecter » (La Presse, 26 mai 2015). Et comme si ce n’était pas assez, les médecins pourront à nouveau encaisser de juteuses primes. Oups, c’est vrai. Il ne faut pas dire des primes, mais des suppléments : « Pas de “primes” Bolduc, jure Barrette. Les médecins toucheront un “supplément” » (Le Devoir, 29 mai 2015). Et puis, par équité, comme le PLQ a épargné les écoles privées : « Barrette épargne les spécialistes » (Le Devoir, 19 juin 2015). Épargne les spécialistes et les écoles privées sur le bras de la collectivité, s’entend.
monopole pharmaceutique
Sans aucune raison justifiable, le prix payé par le gouvernement, les patients et les contribuables pour un médicament qui subitement est passé de 42 $ l’unité à 4000 $.
cadeau au multimédia
Jamais perdue et qui fait que le gouvernement du Québec paie 37,5 % des salaires de leurs employés en plus des autres subventions, tarifs de faveur d’électricité, etc. Naturellement, aucune étude pour justifier cette autre volte-face. Les futilités et les banalités des lobbyistes ont suffi pour convaincre les bulldogs du PLQ.
les mines
Mes amis, faites le calcul vous-mêmes. Québec va mettre 22 milliards $ de fonds publics dans les mines qui ont payé un gros 23 millions $ en redevance en 2014. Voilà pourquoi l’excellente chroniqueuse du Devoir a intitulé sa chronique du 9 avril 2014 en faisant allusion au “nouveau” Plan Nord : “Toujours un mirage”. Elle a bien raison.
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