Les appareils d’imagerie médicale sont nettement sous-utilisés dans les hôpitaux des grands centres urbains du Québec – La Presse

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Les appareils d’imagerie médicale servant à détecter une grande variété de maladies – dont les cancers – et à en mesurer la progression sont nettement sous-utilisés dans les hôpitaux des grands centres urbains du Québec, révèle une enquête de La Presse.

C’est pourtant dans ces hôpitaux – à Montréal, Laval, Sherbrooke et Gatineau, notamment – que les temps d’attente pour des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) et de tomodensitométrie (TDM, mieux connu sous le nom de CT scan en anglais) sont parmi les plus élevés de la province.

Le nombre moyen d’heures d’utilisation par appareil y est bien en deçà de 16 heures par jour, selon des données recueillies auprès de ces établissements hospitaliers et obtenues par La Presse.

Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), ne roule guère plus. Ses sept appareils d’IRM fonctionnent en moyenne 12,6 heures par jour, alors qu’il y a 10 000 patients sur la liste d’attente. Ses neuf appareils de TDM sont utilisés en moyenne 9,4 heures par jour alors que 1500 patients attendent pour cet examen.

En entrevue à La Presse, le ministre de la Santé a réaffirmé son intention que les examens d’IRM et de TDM réalisés en cabinet privé soient désormais couverts par l’assurance maladie.

Les appareils des hôpitaux – déjà payés par les contribuables – devraient être utilisés à leur plein potentiel avant de « prendre encore plus d’argent aux contribuables pour financer l’achat d’appareils dans les cliniques privées », dénonce pour sa part Mme Dubé, de l’APTS.

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