Rapport du coroner cinglant provoque des changements au Centre universitaire de santé McGill de Montréal
La dernière visite de Kimberly Gloade au Superhospital Glen du CUSM a duré 23 minutes – suffisamment de temps pour établir qu’elle avait vraiment besoin de tests, mais qu’elle n’avait pas sa carte santé du Québec et qu’elle serait facturée 1 400 $ si elle décidait de rester.
La femme Mi’kmaq de 43 ans originaire de la Première nation de Burnt Church au Nouveau-Brunswick est partie sans savoir qu’elle était en phase terminale de la cirrhose. Cinquante jours plus tard, sa peau jaunit et son abdomen distendu de 10 litres de liquide toxique, son petit ami la trouva convulsante et étouffante. Elle est morte au lit.
… elle aurait dû s’attendre à “l’accompagnement minimal face à la mort tel que demandé par la décence et une société digne de ce nom”. Coroner Ramsay.
Le Centre universitaire de santé McGill de Montréal a annoncé des changements à une série de politiques sur les admissions et la facturation après un rapport cinglant du coroner qui a révélé que le système de santé ne fournissait pas de soins de fin de vie à Mme Gloade.
Sa mort par cirrhose due à une dépendance à long terme à la drogue et à l’alcool était inévitable, écrit le coroner Jacques Ramsay, mais c’est un cas où elle aurait dû s’attendre à «l’accompagnement minimal face à la mort exigé par la décence et une société digne des prénom.”