Patient immunodéprimé placé dans une chambre sale à l’Hôpital général de Montréal

lit d'hôpital à structure métallique ancienne
(Image: Domaine Public)

Pierre, un patient dont le système immunitaire a été affaibli par des médicaments, a été placé dans une chambre malpropre à l’Hôpital général de Montréal.

Son épouse Anne-Marie Vinot a confié à La Presse qu’elle avait remarqué des éclaboussures brunes sur les côtés du lit de son conjoint, quelques taches de sang séché sur la table sur laquelle on dépose les plateaux de repas, de la poussière dans les conduits d’aération, des taches collantes et de la saleté sur le plancher.

Selon Mme Vinot, lorsqu’elle a informé le personnel de l’hôpital de la situation, on lui a dit que personne n’était disponible pour faire le ménage.

« Mercredi soir, j’ai passé 45 minutes à nettoyer les côtés du lit parce qu’il n’y avait personne de disponible pour faire le ménage à ce moment-là. J’ai nettoyé son lit moi-même. J’ai mis un gant et j’ai frotté, frotté, frotté », dit-elle à La Presse.

Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) a répondu dans un courriel à la journaliste Émilie Bilodeau que le nombre de membres du personnel d’entretien ménager de l’Hôpital général de Montréal respectait les normes du ministère et était suffisant.

Hubert Forcier, conseiller en information auprès de la Fédération des services de santé et des services sociaux de la CSN, a déclaré que les employés des services d’entretien ménager étaient les plus touchés par les compressions effectuées dans les hôpitaux. “Il est clair qu’il y a un manque de personnel d’entretien ménager partout dans les hôpitaux.”

L’immunosuppression, c’est la suppression de la capacité innée du corps à se protéger des maladies et des infections, le personnel doit porter un équipement de protection individuelle pour protéger le patient.

Source