Les critiques syndicales sont fréquemment considérées par les syndicats comme étant antisyndicales. Cette position ou ” défense ” est entièrement fausse. La plupart des grandes organisations syndicales sont devenues des sociétés dont les principes directeurs sont axés sur les résultats.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, une vague de grèves ouvrières a permis d’obtenir des améliorations significatives en matière de salaires, d’horaires et d’innovations telles que les congés payés, pour n’en citer que quelques-unes.
La longue et amère grève de Windsor, en Ontario, en 1945, a débouché sur une décision de justice historique, qui a rendu obligatoire le prélèvement des cotisations syndicales. La collecte des cotisations syndicales a fourni aux syndicats une sécurité financière, bien que certains critiques aient craint que les syndicats ne deviennent plus bureaucratiques.
Aujourd’hui, les grandes Centrales syndicales du Québec se sont métamorphosées en bureaucratiques dont les dirigeants syndicaux gagnent des revenus à six chiffres.
L’abus du terme solidarité. Au cours de mes sept années de mandat syndical, j’ai souvent été témoin de l’utilisation de ce terme, non pas pour soutenir une ” communauté d’intérêts “, mais comme un mot d’ordre pour écraser les désaccords.
Si un délégué syndical ou un travailleur syndiqué n’est pas d’accord avec une politique ou une proposition du syndicat, ne vous laissez pas pousser (intimider) à accepter ou à soutenir une position qui est un désavantage.
Il existe des statuts et des règlements syndicaux qui permettent aux délégués et aux travailleurs d’exprimer officiellement leur dissidence (désaccord). Lisez et étudiez les statuts et règlements de vos syndicats.
Souvenez-vous de l’histoire ! Selon l’aphorisme du philosophe espagnol George Santayana, “Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter.”
Cinq ans entre deux négociations de contrats dans le secteur public, c’est long, et les détails deviennent flous ou oubliés. Les représentants des syndicats au niveau local et les travailleurs et travailleuses de la santé du secteur public québécois doivent se souvenir de la capitulation de leurs centrales syndicales en 2015
La grève du secteur public du Québec en 2015 est la plus importante de l’histoire de la province. Malgré près de 500 000 grévistes du secteur public soutenus par la population, les dirigeants des centrales syndicales ont accepté un contrat provisoire de cinq ans assorti d’un gel des taux salariaux de deux an qui a poursuivi l’appauvrissement des travailleurs de la santé qu’ils représentaient.
Manuel Fernandes était vice-président à la santé et à la sécurité au travail, puis président par intérim du syndicat affilié à la CSN du Centre universitaire de santé McGill, le MUHCEU. À l’époque, le MUHCEU était le plus grand syndicat de travailleurs de la santé du Québec.
Il est important de savoir ce qu'il faut rechercher, afin que les gens puissent bénéficier…
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