Le commission du Congrès brésilien qui enquête sur la gestion par le pays de la pandémie de coronavirus s’apprête à recommander des accusations d’homicide collectif contre le président Bolsonaro, et des poursuites pénales contre 69 autres personnes. Dont les trois fils de Bolsonaro et de nombreux responsables gouvernementaux actifs et anciens.
Des extraits du rapport consultés par The New York Times avant sa publication cette semaine allèguent que dans une tentative infructueuse d’obtenir une immunité collective et de relancer la plus grande économie d’Amérique latine, M. Bolsonaro a intentionnellement laissé le coronavirus tuer plus de 300 000 Brésiliens.
Il n’est pas certain que le rapport du panel de 11 membres du Sénat donne lieu à des poursuites pénales. Sept membres du panel sont des opposants au président.
Néanmoins, le rapport de 1 200 pages tant attendu met en évidence le degré de rage dirigé contre un dirigeant qui a refusé de prendre la pandémie au sérieux.
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